En 1996, 24 structures fondent l’association dans un esprit pluraliste. A l’origine, ces structures étaient regroupées en 4 groupes : les hôpitaux (1), les MR-MRS (2), les organisations d’aide aux familles et aux patients et les organisations d’aide et de soins à domicile (3) ainsi que les associations de médecins généralistes et prestataires de soins (4) auxquels s’est ajouté, quelques années plus tard, un cinquième groupe, les organismes de formation (5).
Aujourd’hui, la répartition en groupe n’est plus de mise et les membres de la Plate-forme sont 6 fois plus nombreux qu’à ses débuts.
La même évolution est perceptible au niveau du personnel : en 1998 l’équipe de base de la Plate-forme se composait de 2 ETP (équivalent temps plein); elle est aujourd’hui composée de 3 temps plein coordinatrices et de 1,5 ETP psychologues, ce qui représente une équipe de base de 7 personnes.
Dans le cadre du soutien « post covid », l’AVIQ a octroyé à la plate-forme un subside exceptionnel permettant l’engagement de 6 psychologues et intervenants psycho-sociaux. Cette équipe d’accompagnement psycho-social permet de répondre à l’augmentation des demandes de soutien psychologique des patients en soins palliatifs et de leurs proches, avant et après décès.
Si la diffusion de la culture palliative reste l’objet social de la Plate-forme, ses missions de formation et de soutien psychologique se sont largement développées au cours du temps. De même, le travail mené au niveau de la réflexion éthique, l’organisation de groupes de concertation et d’échanges entre professionnels de la santé et le développement du volontariat sont plus que jamais d’actualité.
Pour favoriser un accompagnement de la fin de vie qui soit professionnel, humain et respectueux de notre cadre légal, la Plate-forme met au centre de ces projets les principes chers aux soins palliatifs : « placer le patient au centre du processus de soin », « travailler en interdisciplinarité », « veiller au confort et au maintien de la qualité de vie » …
Le modèle des soins palliatifs a néanmoins évolué depuis ses débuts. Les pratiques de fin de vie sont en effet de plus en plus encadrées par des lois, des recommandations de bonnes pratiques, des protocoles. L’application des soins palliatifs tôt dans le décours de la maladie, les droits du patient et son corolaire de l’idéologie de « l’autonomie » sont autant de défis pour notre association.
C’est pourquoi, depuis la militance du mouvement palliatif des années ’90, nos actions soutiennent l’importance de la réflexion éthique et de la dimension du soin au cœur des pratiques palliatives.
Depuis 2021, notre association est agréée à durée illimitée par la Wallonie.